......... Zoom

Dépistage du cancer du colon : des sessions d'information destinées aux médecins généralistes

Tous les médecins généralistes sont invités à participer à une des sessions d’information sur le dépistage du cancer colorectal. Ces dernières regroupent en soirée les médecins issus de plusieurs cantons. Cette formule fonctionne très bien car plus de 90% des professionnels invités étaient présents aux 12 réunions déjà effectuées sur le Pays Basque et le Béarn…

Ces sessions ont pour objectif de vous expliquer les modalités pratiques du dépistage. Seuls les médecins présents peuvent participer à ce dépistage organisé, chaque participant repartant avec une mallette contenant 50 tests Hemoccult II et le nécessaire pour associer vos patients à cette démarche. Ce kit-médecin vous permet de délivrer un test Hemoccult II à tout patient éligible. Un bloc de prescriptions, des tests en nombre, des dépliants et une affiche, vous êtes prêt !

Lors de ces sessions, vous dialoguez directement avec les médecins du Centre Pyradec et un gastro-entérologue. D’une durée maximale de deux heures, cette réunion permet de répondre à des questions précises dans une atmosphère conviviale. Le lendemain, le Centre Pyradec effectue un envoi massif d’invitations chez vos patients pour leur demander de vous consulter afin de retirer leur test.

Après les cantons ruraux, les médecins de l’agglomération paloise devront répondre présents au mois de mars 2009.
En cas d’indisponibilité, vous pouvez vous inscrire à d’autres sessions hors de votre lieu d’installation professionnelle. Pour cela, il suffit de joindre l’équipe de Pyradec au : 05.59.90.38.90.

Découvrez les lieux des sessions : PDF Calendrier

En savoir plus :
catherine.dubois@cpam-pau.cnamts.fr
bernard.iragne@cpam-pau.cnamts.fr




C.C.A.M. : des répercussions notables

Dans une étude de décembre 2008, la CNAMTS présente l'évolution de l'activité et des pratiques médicales en comparant les résultats de l'année 2007 à ceux de 2006.

Ce travail prend en compte les changements intervenus dans la C.C.A.M. sur les deux années. Ainsi, les mesures de revalorisations tarifaires de certains actes (injections thérapeutiques, infiltrations pour prise en charge de la douleur, traitement non chirurgical des varices…), contenues dans l'avenant 12, ont entraîné une forte augmentation du volume de ces actes par un effet de substitution aux consultations.

La prise en charge, depuis juillet 2006 de l'ostéodensitométrie, a également eu des répercussions sur la réalisation de cet examen. Fin 2007, les premiers effets de la version 10 de la C.C.A.M., version majeure ont également commencé à se faire sentir.

En savoir plus

CCAM version 15 applicable au 21/12/2008

........... Repères

Un nouveau certificat médical accident du travail/maladie professionnelle

La loi de financement de la sécurité sociale 2008 subordonne le versement des indemnités journalières AT/MP au respect des obligations aux assurés en arrêt de travail pour maladie.

Aussi, le « Certificat médical accident du travail/maladie professionnelle » (référence S 6909) a été adapté afin d’être mis en conformité avec cette nouvelle règle.

Le nouvel imprimé a été mis à disposition des Caisses.

Il est aussi en ligne sur le site www.ameli.fr à la rubrique « formulaires », sous rubrique
« professionnels de santé ».

Vous pouvez d’ores et déjà le télécharger mais il ne peut pas être complété à l’écran.
 

Motifs médicaux absents = retard au traitement

Le Service Médical reçoit les ententes préalables pour transports. Nombre d'entre elles ne comporte pas les éléments médicaux ce qui concourt à un retard dans leur traitement.

Le Service Médical est contraint de donner "un avis technique impossible" pour respecter le délai de réponse fixé à 15 jours (dans l'attente de la communication des éléments).

Article L 162-4-1 du Code de la Sécurité Sociale :
Les médecins sont tenus de mentionner sur les documents produits en application de l'article L. 161-33 et destinés au service du contrôle médical : .../...
2° Lorsqu'ils établissent une prescription de transport en vue d'un remboursement, les éléments d'ordre médical précisant le motif du déplacement et justifiant le mode de transport prescrit.




Vaccination contre les Papillomavirus humains

Deux vaccins distincts existent sur le marché français. Les deux produits sont pris en charge par l’Assurance Maladie sur prescription médicale.

- Gardasil : vaccin quadrivalent procurant une protection contre les lésions génitales dues aux papillomavirus humains de génotypes HPV 6,11,16 et 18.

- Cervarix : vaccin bivalent contre les HPV de génotypes 16 et 18.

Cette vaccination promue par la C.P.A.M. relève de la seule décision du médecin traitant. Il est le seul habilité à vacciner un patient à l’occasion d’une consultation.

Le Haut Conseil de la Santé Publique a rendu deux avis importants en matière de vaccination :
Deux avis sur les deux produits (en bas de page) :



 

......... A savoir

Une dynamique au service des insuffisants cardiaques

Une équipe pluridisciplinaire de la Clinique d’Aressy a porté un projet d’Education Thérapeutique de l’Insuffisant Cardiaque. Ce dossier soutenu par la Direction de la C.P.A.M. de Pau a été validé par l’U.R.C.A.M. Aquitaine.

Une première en Béarn

Après l’accident cardiaque, la surveillance s’impose. Au-delà de la stricte médication, des éléments sociaux et culturels doivent être pris en compte. Le régime alimentaire, la pratique de la marche, la surveillance individuelle participent directement au rétablissement de votre patient.
Au delà de la consultation médicale au cabinet, l’accompagnement du malade est indispensable. L’équipe de la Clinique d’Aressy a rejoint la démarche ETICA lancé par le Pr Jullière de Nancy. Il s’agit pour l’équipe de soignants d’apprendre au malade à « gérer sa maladie ». Il devient un acteur de sa pathologie en acquérant 4 compétences :

1. Apprentissage de la surveillance de la pathologie
2. Connaissance de la diététique
3. Comprendre et suivre son traitement
4. Pratique d’une activité sportive adaptée.

Une initiative pour votre malade et vous-même

Ce programme répond directement aux demandes des Pouvoirs Publics en matière d’Education Thérapeutique des Patients. Il est soutenu par la Société Française de Cardiologie.

Le succès de cette initiative dépend aussi de l’investissement des médecins traitants. En effet, les médecins traitants choisissent les malades de leur choix au retour de l’hospitalisation pour participer à cette démarche novatrice. L’objectif est de réduire les hospitalisations pour « rechute » des insuffisants cardiaques. Un nombre trop élevé de « décompensation » est enregistré dans notre circonscription. Ce projet vise à « baisser » le nombre de ces cas.

Une semaine consacrée aux bons réflexes

Un programme adapté de 5 séances de 2 heures prolongera votre surveillance. Ces séances se dérouleront sur une semaine à la Clinique d’Aressy. Elles sont prises en charge pour les assurés du régime général par la C.P.A.M.

Ouvertes à tous les insuffisants cardiaques motivés, elle réunissent une équipe de professionnels de santé placée sous la responsabilité des Dr MOTHES et TRUONG. Du lundi au vendredi, des échanges centrés sur la connaissance de la maladie et la surveillance de sa pathologie, alternent avec des ateliers liés à la pratique d’une activité physique adaptée et le choix d’aliments adéquat.

Cette initiative vous intéresse : 05 59 82 26 05

Sur le programme ETICA




Nouvelle modulation du taux de remboursement

La non déclaration d’un médecin traitant entraîne un remboursement minoré, cet état de fait est connu de tous.

La publication du décret du 18 décembre 2008 entraîne une baisse de ce taux de remboursement à partir du 1er janvier 2009.

Le « reste à charge » pour l’assuré est de 70 %. Son taux de remboursement atteint 28,4% pour un médecin généraliste en secteur 1.

Il est capital de rappeler l’importance de cette déclaration à tout nouveau patient. De plus, la consultation hors parcours de soins pour tous les médecins (sauf accès direct) est pénalisée.




Un nouvel avenant à la convention nationale

Conclu le 1.10.08, l’avenant n° 28 a été publié au JO du 30.12.2008.

Il intègre la lettre clé « KMB » (valeur unitaire = 2,52 €).

Cette cotation doit être exclusivement utilisée par un médecin biologiste réalisant un prélèvement par ponction veineuse directe.




Envoi Certificat final à la C.P.A.M. et non au Service Médical

Le traitement de ce document pouvant entraîner le paiement d'une rente, il est important que le certificat final nous parvienne le plus rapidement possible.

Un retour rapide limite les risques de rupture de paiement entre la fin des indemnités journalières et le début de la rente.

Le certificat final doit être traité prioritairement par le service des risques professionnels de la CPAM. En cela, il ne faut  pas l'envoyer sous enveloppes bleues puisque ces dernières sont directement adressées au Service Médical.
 

Haut