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Un nouveau Médecin Chef à l'Echelon de Pau
Le Dr Pierre POISSON a pris ses fonctions de Médecin Chef de l’Echelon
de Pau, le 1er décembre 2008. Il remplace le Dr Fabrice ZEHNER qui assurait
l’intérim depuis le départ du Dr Jean-Baptiste SCHOUX.
Devenu Médecin Chef pour la première fois en 2003, le Dr Pierre POISSON
arrive de l’E.L.S.M. de l’Yonne. Originaire de la Mayenne, il a exercé de
nombreuses années comme médecin généraliste. De cette expérience, il garde
un très bon souvenir de ces années de « médecin de campagne » installé dans
un canton rural de la Loire-Atlantique.
Très satisfait de son accueil en Béarn et Soule, le Dr Poisson se réjouit de
pouvoir compter sur une équipe motivée travaillant en bonne intelligence
avec la C.P.A.M.
A l’occasion de cette nouvelle année, il vous adresse ses meilleurs vœux
ainsi que ceux des praticiens conseils de l’Echelon local du Service Médical.
Le Comité de Rédaction d’Infos-lettre lui souhaite la bienvenue en Béarn et
Soule.
Gros succès pour le rendez-vous du Réseau Santé Jeunes
Chaque année, le Réseau Santé Jeunes réunit les acteurs médico-sociaux
autour d’une journée de conférence. Il s’agit d’une rencontre alliant des
contributions locales de médecins, de psychologues liées à la prise en
charge d’une thématique santé destinée aux jeunes.
Les questions de la dépendance à la drogue ou à l’alcool, la violence subie
ou donnée ou la sexualité reviennent très fréquemment au sein de ces
rencontres. La C.P.A.M. membre du réseau, soutient cette démarche de
dialogue entre les associations et les professionnels de santé.
Cette année, le Réseau avait invité Elisabeth Rossé, Pyschologue au Centre
Médical de l’Hôpital Marmottan à Paris pour évoquer : les jeunes dans la
société entre consommation et dépendances.
Dans une société mouvante sans repères sociaux et familiaux très nets,
l’adolescent a beaucoup de chances de se sentir seul. Cette période de la
vie se caractérise par des changements physiques majeurs. Le corps change et
devient quelquefois "trop grand ou trop lourd à porter".
A travers la mise en exergue de « la valorisation de la jeunesse à tout prix
» de la société, Elisabeth Rossé souligne le désarroi ou la confusion dans
lesquels les adolescents peuvent se trouver. Se rebeller face à l’autorité
parentale est une posture « normale ».
Adhérer à un groupe devient un enjeu primordial pour exister et prouver son
identité. La musique est un code au même titre que les vêtements. La « Teuf
», les raves constituent des moments forts de communion partagés par les
membres de ce groupe. Ces entités permettent une construction de l’individu
et de l’ancrer dans son « temps » et sa « propre histoire ».
Pour participer à ces « groupes », la musique, l’alcool, le haschich
deviennent des vecteurs d'appartenance.
A ces dépendances connues, il faut ajouter une nouvelle addiction aux jeux
en ligne disponibles sur internet. Ces derniers rassemblent des millions de
personnes sur plusieurs continents. Ces « joueurs » constituent une
communauté engagée dans des scénari de jeux sans fin. Le temps n’a plus
d’importance ni le lieu physique. Plus le joueur investit du temps, plus il
acquiert de l’habilité et plus il occupe une place importante dans
l’histoire du jeu. Elisabeth Rossé insiste sur la création des avatars, ces
personnages virtuels créés par le joueur. Ces derniers au cœur de ces
actions, prolongent l’individu.
Homme ou animal, ils deviennent la représentation du joueur au sein de la
communauté.
L’âge moyen du joueur en France est de 28 ans. L’adolescent n’est pas le
seul utilisateur de ce type de loisirs. Le nombre d’heures passé devant la
console est en constante augmentation. Avec 4 heures passées devant une
console tous les jours, l’individu peut « espérer » arriver à modifier le
cours de l’histoire !
Béarn
Toxicomanie propose une consultation sur l’addiction au jeu et une maison
des parents, un lieu de discussion :
05 59 27 77 11
http://parents.groupe-realise.org
Pour en savoir plus sur le Réseau Santé Jeunes : contact Nicole Puyau,
Coordonnatrice :
05 59 98 90 40
rsjfr@yahoo.fr
Nutrition : au coeur de la prévention
Dans le cadre de l’appel à projet régional du groupement de santé
publique, le service Information pour la Santé de la C.P.A.M. a lancé un
projet d’information nutritionnelle des femmes enceintes en situation de
précarité.
Il s’agit pour la C.P.A.M. de promouvoir le Programme National de
Nutrition Santé à destination des femmes qui attendent leur premier enfant.
Cette démarche s’adresse en priorité aux bénéficiaires de la C.M.U. et aux
habitantes du Quartier du Hameau. « La lutte contre l’obésité infantile très
prégnante dans certaines zones de Béarn et Soule passe par la diffusion en
amont d’une information simple et de qualité » précise Benoît TREVISI, le
responsable du projet.
Des ateliers nutrition seront confiés à Mlle Cécile NIAUSSAT Pharmacienne
Nutritionniste installée à Billère. En 50 minutes, le thème de la nutrition
et de la grossesse sera abordé dans l’esprit du Programme National de
Nutrition Santé. A cette occasion, les participantes pourront poser des
questions à cette professionnelle de la nutrition.
Un cocktail « équilibré » conclura cette prise de paroles et prolongera
l’échange.
En parallèle à cette démarche, un module de formation à destination des
sages-femmes libérales est prévu. La C.P.A.M. tient à donner une information
de première main à ces professionnelles très proches des futures mamans.
Pour en savoir plus sur le
Programme
National de Nutrition Santé :
Calculez l’Indice de Masse Corporelle de vos patients:
Le
Programme National Nutrition Santé évolue
Ouverture des droits à la Sécu, ce que vous devez savoir...
De nombreux dossiers d’assurés présentent des anomalies en matière de
droits ouverts à l’Assurance Maladie. Du salarié en activité à celui en
chômage indemnisé en passant par les travailleurs intérimaires ou les
retraités, ces assurés sont progressivement informés.
Pour les informer, la C.P.A.M. envoie des dizaines de courriers
d’explications personnalisées tous les jours. A l’heure actuelle, vous
n’enregistrez aucun rejet dans vos télétransmissions. Toutefois, les
personnes sans ouverture de droits nous sont signalées par notre système
informatique. Ce signalement pour « absence de droits à l’Assurance Maladie
» est donc traité par nos soins tandis que nous validons à l’heure actuelle
votre télétransmission.
Attention, à partir de l’installation de la nouvelle version Vitale 1.40
2 bis, qui permettra la lecture des fins de droits, l’absence de droits de
votre patient entraînera un rejet du flux. Vous recevrez un courrier ainsi
que votre patient.
A l’heure actuelle, nous demandons par courrier à l’assuré de nous fournir
des justificatifs de droits. Certains de vos patients vous montreront
peut-être ce courrier, susceptible de les inquiéter.
Des conditions strictes d’ouverture de droits
Des bulletins de salaire ou tout autre document permettent d’ouvrir des
droits pour une durée d’un an au maximum.
Si la durée des droits enregistrés à l’Assurance Maladie était de 5 ou de
6 ans, c’était la notion de « Droits Fermes ». Cette notion a disparu,
la durée est limitée à un an pour l’ouverture de droits et une année unique
pour le maintien. Cette mesure est valable pour tous les assurés de tous les
régimes d’assurance maladie.
Tous les salariés détenteurs d’une carte Vitale devront chaque année la
mettre à jour. Cette disposition s’applique à tous sans exclusion. De la
personne en Contrat de Travail Indéterminé au titulaire de la C.M.U., la
mise à jour annuelle devient la règle.
Les pharmaciens auront donc un peu plus de visiteurs dans leurs officines…
Un contrôle plus précis des situations personnelles
Ces nouvelles dispositions demandées par les Pouvoirs Publics ont été
publiées par le décret du 14 février 2007. Le décret du 14 mars 2007
subordonne le bénéfice de plusieurs prestations à l’existence réelle d’une
présence en France de l’intéressé.
L’importance du critère de résidence favorise la lutte contre la fraude.
L’examen annuel de cette situation permet de contrôler le droit aux
prestations en nature et en espèces à l’Assurance Maladie. Le droit à la
C.M.U. ou à l’Allocation Supplémentaire d’Invalidité (A.S.I) sera également
contrôlé plus facilement grâce à cette disposition.
Notre engagement…
Notre objectif est avant toute chose de continuer à valider les flux sans
rupture aucune. Si la garantie financière est un acquis pour la profession
des pharmaciens et pour les auxiliaires médicaux, ce n’est pas le cas pour
les autres professions.
Un assuré sans droits n’est pas condamné à rester « sans Sécu » pour autant.
Sa situation est étudiée en priorité par nos services. N’hésitez pas à
l’envoyer vers l’un de nos 6 accueils ou à nous joindre au 36 46. La C.M.U.
ou toute autre solution peut lui être offerte. Votre vigilance associée à la
nôtre éviteront une absence de protection sociale.
Du signalement au rejet
Dès aujourd’hui, nous mettons tout en œuvre pour rassembler les
justificatifs de ces assurés, pour vous éviter des rejets à traiter par vos
soins.
Votre télétransmission ne sera plus validée et le paiement différé si votre
patient n’a plus de « droits ouverts » à l’Assurance Maladie. Pour éviter ce
désagrément, « Mon Compte Ameli Professionnels de Santé », vous donne la
situation administrative de l’assuré, vous pratiquez alors le Tiers Payant à
bon escient. Une vraie assurance pour tous les assurés de la C.P.A.M. !
En cas de rejet de vos flux, des consignes vous seront données et l’équipe
présente
au 05 59 90 38 25 vous conseillera.
Pour en savoir plus
Connaissez-vous Espace Pro ?
Ce portail de l’Assurance Maladie destiné aux professionnels de santé
n’a cessé d’évoluer. Pour en bénéficier, il suffit de posséder un logiciel
de télétransmission, une connexion ADSL et un lecteur de carte Vitale…
Ce portail rassemble des services autrefois dispersés. En un écran, vous
accédez à l’historique des paiements et à Mon Compte Ameli Professionnels de
Santé. Plus la peine de jongler entre plusieurs icônes, vous avez tout à
portée de souris. En un clic, voilà votre tableau de bord qui s’affiche !
Les codes d’accès vous posent problème, oubliez les ! L’accès est désormais
sécurisé par votre carte C.P.S. Votre carte professionnelle vous permet
d’accéder à tous les services du Portail, c’est l’unique « verrou ».
Des services utiles…
Une fois connecté, l’historique des remboursements vous permet de faire le
point sur les consultations et les prescriptions de votre patient.
Vous vérifiez l’ouverture des droits à la C.M.U. facilement et sans dépendre
des seules déclarations de votre patient.
A tout moment, vous accédez aux paiements versés par la C.P.A.M. C’est la
fin des rapprochements difficiles entre les bordereaux de votre banque et
ceux de la C.P.A.M. Vous disposez également d’un Relevé Individuel
d’Activité et de Prescriptions, ce document était auparavant remis par un
Délégué de l’Assurance Maladie.
Comment faire ?
La C.P.A.M. vous
donne l’occasion de découvrir en direct ce
nouveau portail.
Une ligne dédiée accueille toutes les questions des utilisateurs : 0 811 709
710 de 8h à 18h du lundi au vendredi.
Pour les « fâchés avec l’informatique », la C.P.A.M. Pau-Pyrénées vous offre
l’aide et les conseils de l’un de ses informaticiens. Prenez contact avec
votre DAM de référence par courriel ou sur son téléphone portable
Le retour des antibiotiques
En 2009, 4 réunions d’information sur le bon usage des antibiotiques
sont d’ores et déjà programmées. Les Relais d’Assistantes Maternelles et les
Professionnels de la Petite Enfance ont des craintes vis-à-vis des maladies
infantiles de l’hiver.
La contagion en milieu collectif est redoutée, la fièvre « fait peur » à
certaines nounous et trop souvent ces craintes motivent une demande de
prescription d’antibiotiques.
Pas de traitement = pas de nounous.
Vous le savez, la maladie du « petit » équivaut trop souvent à l’exclusion
de l’enfant malade de la structure de garde. La pression des parents lors du
rendez-vous est alors palpable. Un week-end ne suffit pas toujours à
remettre d’aplomb l’enfant.
La construction du système immunitaire de l’enfant passe par la rencontre
avec les bactéries et les virus. Mais tous les parents n’acceptent pas cet
état de fait.
Les nounous et les puéricultrices doivent devenir des modérateurs des
angoisses des parents. Pour la C.P.A.M., elles doivent devenir des « alliées
de la santé de l’enfant ».
Une information simple
Animées par un pédiatre de l’hôpital et un agent de la C.P.A.M., ces soirées
sont l’occasion de remettre un guide sur les maladies infantiles. L’objectif
est d’expliquer d’où vient la toux, d’expliquer la différence entre une toux
sèche ou grasse. Ces informations simples visent à corroborer un certain
nombre de savoirs empiriques. Il ne s’agit pas de s’improviser médecin. Les
limites sont clairement définies, le traitement de la maladie relève d’un
professionnel de santé et de personne d’autre.
Pour en savoir plus :
www.antibiotiquepasautomatique.com
Taxis :
Une nouvelle convention départementale
Etablie à partir d’un modèle publié au JO le
23.09.2008, elle a fait l’objet d’une concertation
avec les représentants syndicaux des entreprises de
taxis locales.
Initialement prévue au 1.01.2009, son application a
été repoussée au 1.04.2009 pour permettre à chaque
partenaire de mieux s’y préparer.
Pour autant, n’attendez pas trop pour nous
adresser les documents et les justificatifs prévus.
Cela nous permettra de prononcer dès que possible
votre adhésion au nouveau texte.
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