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Nouveau : un réseau de soins palliatifs en Béarn et Soule
Quatre
années se sont écoulées depuis l’écriture du projet d’un réseau de soins
palliatifs mis en forme par la C.P.A.M. pour le compte des professionnels de
santé de Béarn et Soule.
Après le recrutement pour le côté administratif de Mme Ghislaine NAVAILLES
ARGENTAA, cadre de santé, et celui du Dr Jean-Michel RATE pour le versant
médical, le réseau de soins palliatifs démarre avec deux assistantes. A la
tête de l’association, Mme Monique VIVONA Directrice des Soins au Centre
Hospitalier d’Oloron assure la Présidence et le
Dr Nicolas HUNAUT Médecin
Généraliste, la vice présidence.
Installée au 13, avenue du Général de Gaulle à Pau, la jeune association a
commencé son activité.
Bonjour à toutes et à tous, quels sont les différents acteurs du réseau
de soins palliatifs ?
Tout d’abord, il y a une équipe de salariés de l’association chargée de la
vie au quotidien et des relations administratives et médicales avec les
professionnels de santé en charge du patient tant à l’hôpital qu’en cabinet.
L’association de soins palliatifs ne se substitue pas aux établissements de
soins, aux médecins ou aux infirmières et encore moins à la famille. Notre
objectif est de garantir une qualité des soins et d’accompagnement à des
malades dont le pronostic vital est en jeu. Nous soutenons les soignants,
les accompagnants et le patient lui-même.
Combien de personnes bénéficieront de ce nouveau service et quelles sont
les pathologies susceptibles d’être incluses ?
Avec une demande évaluée à 700 personnes sur toute la circonscription et une
présence de personnels déjà formés à Pau, le démarrage de notre activité est
facilitée sur l’agglomération paloise. Les autres secteurs de Béarn et Soule
ne sont pas oubliés pour autant. Des réunions locales de présentation auront
lieu et nous sommes ouverts à toutes les propositions.
L’expérience des autres réseaux montre la surreprésentation des cas de
cancers. Près de 4 patients sur 5 sont admis à ce titre. Autre pathologie
lourde, l’insuffisance respiratoire et cardiaque constitue aussi un motif
d’inclusion.
Comment assurer un même niveau de qualité de soins au domicile qu’en
établissement ?
Il ne doit pas y avoir de rupture de soins entre l’établissement et le
domicile c’est la responsabilité de la cellule de coordination de veiller à
la qualité. Notre travail est de prévoir dès la sortie de l’établissement ce
dont le patient a besoin. De l’assistante sociale en passant par la
psychologue, nous sécurisons le retour au sein de la famille. Pour les
soignants habituels, il est important de les accompagner par des contacts
privilégiés et des invitations à des formations.
Rester avec les siens, jusqu’à la fin est un souhait partagé par beaucoup
de malades, mais est-ce que la lutte contre la douleur le permet ?
Le lieu n’est pas primordial, il s’agit de fournir les soins les plus
adaptés à son état. Lorsqu’un malade connaît une crise, l’hospitalisation
lui permettra une prise de distance préservant la relation avec ses proches.
C’est une respiration pour lui pour sa famille et cette parenthèse
facilitera le retour à la maison. Les progrès de la médecine autorisent un
traitement efficace de la douleur à domicile. Toutefois, certaines personnes
attachées à des valeurs contraires à celles du réseau (l’euthanasie par
exemple) ne pourront pas être accueillies. Tout professionnel de santé
désireux de travailler avec nous, signe une charte où sont contenues ces
valeurs.
Quels sont les critères qui permettront aux grands malades de rejoindre
le réseau ?
Le malade ou sa famille ne nous contactent pas directement, c’est aux
professionnels de santé libéraux de nous avertir ou à l’équipe médicale de
l’établissement de nous contacter. La perte d’autonomie du malade, la
fatigue d’une famille et l’épuisement d’un soignant constituent des critères
objectifs.
Du soutien social à celui médical, autant de possibilités que nous offrons.
Notre association soutient la pratique des soignants et c’est par cette
démarche de qualité que nous souhaitons aussi recruter des acteurs de
terrain pour étendre notre réseau. Développer l’autonomie des « libéraux »
par les formations, rétribuer ces actes au titre des prestations
dérogatoires, voilà des gages de notre sérieux.
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La grippe 2007 est là...
Les prises en charge à destination de vos patients sont parties le 1er
octobre 2007 pour 53160 assurés et bénéficiaires de la C.P.A.M. Pau-Pyrénées.
La campagne côté pratique
Comme vous le savez le vaccin est gratuit pour les seuls titulaires de la
prise en charge. Si votre patient a perdu la prise en charge envoyée par la
Poste, il peut demander un nouveau document auprès de l’un des 6 accueils de la
C.P.A.M. ou en téléphonant au 0820 904 216 ou à partir du site
ameli.fr ceci jusqu’à la mi-décembre.
La gratuité est acquise pour les seniors âgés de 65 ans et plus et pour tout
autre assuré au titre de certaines A.L.D. En 2007, plus de 1200 prises en
charge ont été éditées pour les enfants âgés de moins de 8 ans.
Pour retrouvez la liste complète des A.L.D et d’autres conseils médicaux :
www.ameli.fr
Pour toute autre catégorie de patients, la dose vaccinale n'est pas
remboursée par l'Assurance Maladie, même si certaines complémentaires remboursent l’achat du vaccin.
Vous et la vaccination…
L’avenant n°23 de la convention médicale réaffirme le rôle du médecin
traitant en matière de protection des assurés les plus faibles contre le
virus de la grippe. Si le taux de couverture vaccinale est fixé à 75% au
niveau national, des objectifs individuels liés à la « patientèle » de 65
ans existent pour chaque médecin généraliste.
Les D.A.M. distribuent les supports Grippe 2007 à 200 médecins généralistes,
tandis que les autres professions reçoivent par courrier les affiches et les
dépliants.
Des messages publicitaires sont diffusés sur les media nationaux. Afin
d’inciter les plus jeunes des seniors (65 ans) à adopter ce geste santé pour
cet hiver et les suivants, la C.P.A.M. adresse un courrier spécial à ses
ressortissants…
ATTENTION : cette année, le vaccin
TETAGRIP n'est pas disponible sur le marché.
Maîtrise médicalisée : les hôpitaux aussi...
Les médecins conseils de la CPAM ont rencontré les praticiens hospitaliers d'Oloron, Orthez et
Pau dans le cadre des Conférences Médicales d'Etablissement. Notre objectif
est de les sensibiliser aux divers thèmes de maîtrise médicalisée (A.L.D.,
antibiotiques, etc).
Lors de ces rencontres, les médecins conseils ont rappelé le bon usage de la prescription des
transports.
Par ailleurs, le rôle de pédagogie à jouer en matière de
renouvellement de prescriptions est important. Avant la sortie du patient, le médecin
hospitalier devrait lui détailler le traitement.
En effet, le praticien en établissement est souvent le « primo-prescripteur
» de molécules qui seront renouvelées au long cours par les médecins
libéraux.
Des contacts réguliers se poursuivent avec les médecins hospitaliers, comme
pour les médecins de ville. Le Service Médical de Pau rencontrera également
les nouveaux internes tous les 6 mois.
Les hôpitaux et les cliniques possèdent un volet de la maîtrise médicalisée
qui leur est propre. Le Service Médical aborde avec eux la tarification à
l'activité et le développement de la chirurgie ambulatoire pour certains
gestes.
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Bon Usage du Médicament
: les seniors en première ligne
Le service
Information pour la Santé de la C.P.A.M. et la Mutualité 64 ont lancé une
campagne de sensibilisation des personnes âgées au bon usage du médicament.
Cette campagne passe par plusieurs actions. Tout d’abord, un article de
conseils a été publié dans un magazine "Si Senior" diffusé gratuitement en
Béarn. Une affiche "Médicaments 6 bons réflexes" est
envoyée gratuitement par courrier à tous les médecins.
Une conférence "Bon Usage du Médicament" gratuite, ouverte à vos patients
est organisée :
Mardi 27 novembre 2007
Salle 708
Complexe de la République
A 15h
Télécharger l’affiche sur
www.ameli.fr
Arrêts de travail de plus de 6 mois : nécessité d'un protocole
Un accord
entre le médecin traitant et le médecin conseil est obligatoire.
Il est finalisé par la
réalisation d’un protocole.
A la demande du Service
Médical, votre patient vous sollicitera pour la rédaction de celui-ci.
Indemnités journalières pour cure thermale : pas besoin d'arrêt de travail
Versées sous conditions de ressources, les indemnités journalières cure thermale ne nécessitent
pas la production d’un arrêt de travail.
A la place, votre patient transmet à la Caisse un certificat de présence
délivré par l’établissement thermal.
Arrêts de travail, du nouveau
Le
décret du 12/09/2007 modifie une nouvelle fois la réglementation applicable
aux heures de sorties autorisées en cas d’arrêt de travail.
De nouveaux imprimés remaniés arrivent, mais ils ne sont pas encore
imprimés. Vous pouvez utiliser les stocks actuels jusqu’à réception des
nouveaux exemplaires.
Trois choix s’offrent à vous :
1- ne pas autoriser les sorties (ne rien cocher sur le formulaire)
2- autoriser les sorties (cocher sorties autorisées - ne pas
remplir de ... heures à ... heures)
Dans ce cas désormais le patient doit rester présent à son domicile de 9 h à
11h et de 14h à 16h (sauf en cas de soins)
3- autoriser les sorties libres en inscrivant sur l’arrêt de travail
les éléments d’ordre médical les justifiant (en bas du volet 1).
Le Service Médical apprécie la justification de choix. S’il décide de
l’infirmer, le Service Médical informera le patient de sa décision.
Pour en savoir plus
La M.C.E. : ce n'est pas pour tous !
Un récent
contrôle sur les feuilles de soins montre une pratique erronée de
certains médecins spécialistes. En effet, seuls les Endocrinologues peuvent
pratiquer la Majoration de coordination en endocrinologie d'un montant de 10
euros. La cotation M.C.E. appartient aux seuls praticiens de la spécialité
42, il n’y a pas dérogation même pour les autres spécialistes titulaires de
certificats ou d’attestations de formation dans cette pratique.
C.C.A.M. et acte technique
Un acte technique et une consultation ne peuvent pas s’ajouter en matière de
cotation même si vous pratiquez un acte technique lors de cette dernière.
Dans ce cas présent, la règle générale de non-cumul s’applique.
Cette règle s’applique également lorsque vous changez de matériel ou même de
lieu pour effectuer cet acte.
Ainsi, un Gynécologue-Obstétricien pratiquant lors d’une consultation une
échographie, ne facture que cette dernière.
Généralistes : ce qu’il faut savoir sur
la version 10 de la C.C.A.M.
La Classification Commune des Actes Médicaux a aussi des répercussions
pratiques pour l’exercice des Généralistes.
Les tarifs et les « modificateurs » ont changé depuis le 12 septembre 2007.
Ces derniers sont applicables car les décrets ont été publiés…
Pour la mise à jour
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