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Bonjour
Infos-lettre n°2 - octobre 2007
 
 
 
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fleche Nouveau : un réseau de soins palliatifs en
Béarn et Soule

 
fleche Bon usage du médicament : les seniors en première ligne
fleche Arrêts de travail de plus de 6 mois : nécessité d'un protocole
fleche Indemnités journalières pour cure thermale : pas besoin d'arrêt de travail

fleche Arrêts de travail, du nouveau
fleche
La M.C.E. : ce n'est pas pour tous !

fleche C.C.A.M. et acte technique
fleche Généralistes : ce qu’il faut savoir sur la version 10 de la C.C.A.M.

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Repères
 
fleche La grippe 2007 est là...
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Maîtrise médicalisée : les hôpitaux aussi...
 
 
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Nouveau : un réseau de soins palliatifs en Béarn et Soule
Quatre années se sont écoulées depuis l’écriture du projet d’un réseau de soins palliatifs mis en forme par la C.P.A.M. pour le compte des professionnels de santé de Béarn et Soule.

Après le recrutement pour le côté administratif de Mme Ghislaine NAVAILLES ARGENTAA, cadre de santé, et celui du Dr Jean-Michel RATE pour le versant médical, le réseau de soins palliatifs démarre avec deux assistantes. A la tête de l’association, Mme Monique VIVONA Directrice des Soins au Centre Hospitalier d’Oloron assure la Présidence et le
Dr Nicolas HUNAUT Médecin Généraliste, la vice présidence.

Installée au 13, avenue du Général de Gaulle à Pau, la jeune association a commencé son activité.


Bonjour à toutes et à tous, quels sont les différents acteurs du réseau de soins palliatifs ?

Tout d’abord, il y a une équipe de salariés de l’association chargée de la vie au quotidien et des relations administratives et médicales avec les professionnels de santé en charge du patient tant à l’hôpital qu’en cabinet. L’association de soins palliatifs ne se substitue pas aux établissements de soins, aux médecins ou aux infirmières et encore moins à la famille. Notre objectif est de garantir une qualité des soins et d’accompagnement à des malades dont le pronostic vital est en jeu. Nous soutenons les soignants, les accompagnants et le patient lui-même.


Combien de personnes bénéficieront de ce nouveau service et quelles sont les pathologies susceptibles d’être incluses ?

Avec une demande évaluée à 700 personnes sur toute la circonscription et une présence de personnels déjà formés à Pau, le démarrage de notre activité est facilitée sur l’agglomération paloise. Les autres secteurs de Béarn et Soule ne sont pas oubliés pour autant. Des réunions locales de présentation auront lieu et nous sommes ouverts à toutes les propositions.
L’expérience des autres réseaux montre la surreprésentation des cas de cancers. Près de 4 patients sur 5 sont admis à ce titre. Autre pathologie lourde, l’insuffisance respiratoire et cardiaque constitue aussi un motif d’inclusion.


Comment assurer un même niveau de qualité de soins au domicile qu’en établissement ?

Il ne doit pas y avoir de rupture de soins entre l’établissement et le domicile c’est la responsabilité de la cellule de coordination de veiller à la qualité. Notre travail est de prévoir dès la sortie de l’établissement ce dont le patient a besoin. De l’assistante sociale en passant par la psychologue, nous sécurisons le retour au sein de la famille. Pour les soignants habituels, il est important de les accompagner par des contacts privilégiés et des invitations à des formations.


Rester avec les siens, jusqu’à la fin est un souhait partagé par beaucoup de malades, mais est-ce que la lutte contre la douleur le permet ?

Le lieu n’est pas primordial, il s’agit de fournir les soins les plus adaptés à son état. Lorsqu’un malade connaît une crise, l’hospitalisation lui permettra une prise de distance préservant la relation avec ses proches. C’est une respiration pour lui pour sa famille et cette parenthèse facilitera le retour à la maison. Les progrès de la médecine autorisent un traitement efficace de la douleur à domicile. Toutefois, certaines personnes attachées à des valeurs contraires à celles du réseau (l’euthanasie par exemple) ne pourront pas être accueillies. Tout professionnel de santé désireux de travailler avec nous, signe une charte où sont contenues ces valeurs.


Quels sont les critères qui permettront aux grands malades de rejoindre le réseau ?
Le malade ou sa famille ne nous contactent pas directement, c’est aux professionnels de santé libéraux de nous avertir ou à l’équipe médicale de l’établissement de nous contacter. La perte d’autonomie du malade, la fatigue d’une famille et l’épuisement d’un soignant constituent des critères objectifs.
Du soutien social à celui médical, autant de possibilités que nous offrons. Notre association soutient la pratique des soignants et c’est par cette démarche de qualité que nous souhaitons aussi recruter des acteurs de terrain pour étendre notre réseau. Développer l’autonomie des « libéraux » par les formations, rétribuer ces actes au titre des prestations dérogatoires, voilà des gages de notre sérieux.

 

 
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La grippe 2007 est là...
Les prises en charge à destination de vos patients sont parties le 1er octobre 2007 pour 53160 assurés et bénéficiaires de la C.P.A.M. Pau-Pyrénées.

La campagne côté pratique
Comme vous le savez le vaccin est gratuit pour les seuls titulaires de la prise en charge. Si votre patient a perdu la prise en charge envoyée par la Poste, il peut demander un nouveau document auprès de l’un des 6 accueils de la C.P.A.M. ou en téléphonant au 0820 904 216 ou à partir du site ameli.fr ceci jusqu’à la mi-décembre.

La gratuité est acquise pour les seniors âgés de 65 ans et plus et pour tout autre assuré au titre de certaines A.L.D. En 2007, plus de 1200 prises en charge ont été éditées pour les enfants âgés de moins de 8 ans.
Pour retrouvez la liste complète des A.L.D et d’autres conseils médicaux : www.ameli.fr
Pour toute autre catégorie de patients, la dose vaccinale n'est pas remboursée par l'Assurance Maladie, même si certaines complémentaires remboursent l’achat du vaccin.

Vous et la vaccination…
L’avenant n°23 de la convention médicale réaffirme le rôle du médecin traitant en matière de protection des assurés les plus faibles contre le virus de la grippe. Si le taux de couverture vaccinale est fixé à 75% au niveau national, des objectifs individuels liés à la « patientèle » de 65 ans existent pour chaque médecin généraliste.
Les D.A.M. distribuent les supports Grippe 2007 à 200 médecins généralistes, tandis que les autres professions reçoivent par courrier les affiches et les dépliants.
Des messages publicitaires sont diffusés sur les media nationaux. Afin d’inciter les plus jeunes des seniors (65 ans) à adopter ce geste santé pour cet hiver et les suivants, la C.P.A.M. adresse un courrier spécial à ses ressortissants…

ATTENTION : cette année, le vaccin TETAGRIP n'est pas disponible sur le marché.


Maîtrise médicalisée : les hôpitaux aussi...
Les médecins conseils de la CPAM ont rencontré les praticiens hospitaliers d'Oloron, Orthez et Pau dans le cadre des Conférences Médicales d'Etablissement. Notre objectif est de les sensibiliser aux divers thèmes de maîtrise médicalisée (A.L.D., antibiotiques, etc).

Lors de ces rencontres, les médecins conseils ont rappelé le bon usage de la prescription des transports.
Par ailleurs, le rôle de pédagogie à jouer en matière de renouvellement de prescriptions est important. Avant la sortie du patient, le médecin hospitalier devrait lui détailler le traitement.

En effet, le praticien en établissement est souvent le « primo-prescripteur » de molécules qui seront renouvelées au long cours par les médecins libéraux.

Des contacts réguliers se poursuivent avec les médecins hospitaliers, comme pour les médecins de ville. Le Service Médical de Pau rencontrera également les nouveaux internes tous les 6 mois.

Les hôpitaux et les cliniques possèdent un volet de la maîtrise médicalisée qui leur est propre. Le Service Médical aborde avec eux la tarification à l'activité et le développement de la chirurgie ambulatoire pour certains gestes.
 

 
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Bon Usage du Médicament : les seniors en première ligne
Le service Information pour la Santé de la C.P.A.M. et la Mutualité 64 ont lancé une campagne de sensibilisation des personnes âgées au bon usage du médicament.
Cette campagne passe par plusieurs actions. Tout d’abord, un article de conseils a été publié dans un magazine "Si Senior" diffusé gratuitement en Béarn. Une affiche "Médicaments 6 bons réflexes" est envoyée gratuitement par courrier à tous les médecins.
 

Une conférence "Bon Usage du Médicament" gratuite, ouverte à vos patients est organisée :
Mardi 27 novembre 2007
Salle 708
Complexe de la République
A 15h


Télécharger l’affiche sur www.ameli.fr



Arrêts de travail de plus de 6 mois : nécessité d'un protocole
Un accord entre le médecin traitant et le médecin conseil est obligatoire.

Il est finalisé par la réalisation d’un protocole.

A la demande du Service Médical, votre patient vous sollicitera pour la rédaction de celui-ci.



Indemnités journalières pour cure thermale : pas besoin d'arrêt de travail
Versées sous conditions de ressources, les indemnités journalières cure thermale ne nécessitent pas la production d’un arrêt de travail.
A la place, votre patient transmet à la Caisse un certificat de présence délivré par l’établissement thermal.



Arrêts de travail, du nouveau
Le décret du 12/09/2007 modifie une nouvelle fois la réglementation applicable aux heures de sorties autorisées en cas d’arrêt de travail.
De nouveaux imprimés remaniés arrivent, mais ils ne sont pas encore imprimés. Vous pouvez utiliser les stocks actuels jusqu’à réception des nouveaux exemplaires.

Trois choix s’offrent à vous :

1- ne pas autoriser les sorties (ne rien cocher sur le formulaire)

2- autoriser les sorties (cocher sorties autorisées  - ne pas remplir de ... heures à ... heures)
Dans ce cas désormais le patient doit rester présent à son domicile de 9 h à 11h et de 14h à 16h (sauf en cas de soins)

3- autoriser les sorties libres en inscrivant sur l’arrêt de travail les éléments d’ordre médical les justifiant (en bas du volet 1).

Le Service Médical apprécie la justification de choix. S’il décide de l’infirmer, le Service Médical informera le patient de sa décision.
Pour en savoir plus



La M.C.E. : ce n'est pas pour tous !
Un récent contrôle sur les feuilles de soins montre une pratique erronée de certains médecins spécialistes. En effet, seuls les Endocrinologues peuvent pratiquer la Majoration de coordination en endocrinologie d'un montant de 10 euros. La cotation M.C.E. appartient aux seuls praticiens de la spécialité 42, il n’y a pas dérogation même pour les autres spécialistes titulaires de certificats ou d’attestations de formation dans cette pratique.



C.C.A.M. et acte technique
Un acte technique et une consultation ne peuvent pas s’ajouter en matière de cotation même si vous pratiquez un acte technique lors de cette dernière. Dans ce cas présent, la règle générale de non-cumul s’applique.
Cette règle s’applique également lorsque vous changez de matériel ou même de lieu pour effectuer cet acte.
Ainsi, un Gynécologue-Obstétricien pratiquant lors d’une consultation une échographie, ne facture que cette dernière.
 


Généralistes : ce qu’il faut savoir sur la version 10 de la C.C.A.M.
La Classification Commune des Actes Médicaux a aussi des répercussions pratiques pour l’exercice des Généralistes.
Les tarifs et les « modificateurs » ont changé depuis le 12 septembre 2007. Ces derniers sont applicables car les décrets ont été publiés…
Pour la mise à jour
 



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Pour joindre vos contacts privilégiés : 05 59 90 38 25 du lundi au vendredi de 8 h à 17 h
 courriel : contact.sante@cpam-pau.cnamts.fr