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Infoslettre N° 108 - Juin 2014

 

 

Dépistages organisés du cancer du sein en 2013 - Lire

Dépistages organisés du cancer du colorectal en 2013 - Lire

Aide à la Complémentaire Santé - Lire

Contrat d'Accès aux Soins - Lire

 


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Le dépistage du cancer du sein

Avec 49 000 nouveaux cas par an en France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme : au cours de sa vie, une femme sur huit sera confrontée au cancer du sein. Détecté tôt, le cancer du sein peut être guéri dans neuf cas sur dix.

Le dépistage organisé du cancer du sein permet aux femmes âgées de 50 à 74 ans de bénéficier tous les deux ans sans avance de frais d’un examen clinique et d’une mammographie de dépistage, comprenant une seconde lecture des clichés par un autre radiologue. La seconde lecture est à l’origine de la découverte de 7 % des cancers dépistés par le programme de DO. Ce DO est généralisé en France depuis 2004.

Ainsi, en 2010, plus de 16 000 cancers ont étés découverts en France à la suite d’une mammographie faite dans le DO, soit 6,8 cancers sur 1 000 femmes dépistées.

L’objectif du programme de DO est la réduction de la mortalité par cancer du sein grâce à une prise en charge précoce ; un taux de participation à ce programme de 70,0 % est nécessaire pour atteindre cet objectif.

Au niveau national, la participation des femmes s’est progressivement améliorée jusqu’à atteindre le taux de 52,0 % en 2008, puis un plateau semble avoir été atteint avec, en 2012 un taux de participation de 52,7 %. L’année 2013 a été la première année de recul de participation : 51,6 % en France entière.

En Aquitaine, la participation est meilleure. Cependant un recul a également été observé : le taux de participation qui était de 59,1 % en 2011 a diminué à 58,8 % puis 57,1 % respectivement en 2012 et 2013. Et en Dordogne le taux de participation qui avait connu son maximum en 2012 (58,3 %) est en recul en 2013 avec 56,5 %. A noter une participation toujours particulièrement faible parmi les femmes nouvellement concernées par ce dépistage : 50,0 % en 2013 parmi les femmes âgées de 50 à 54 ans, et une disparité selon les cantons de 53,3 % à 67,1 % (Figure 1 ci-dessous).

En 2013 en Dordogne le dépistage organisé a été à l’origine de 147 diagnostics de cancer du sein, dont 10 en seconde lecture (point provisoire avril 2014).

La Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu le 19 mai 2014 un rapport sur la définition des niveaux de risque de cancer du sein et sur les modalités spécifiques de dépistage pour les femmes à haut risque. Les recommandations de la HAS qui concluent ce rapport précisent les places respectives du DO et de la surveillance individuelle.

Ce rapport est téléchargeable gratuitement sur le site Internet de la HAS.

 

Le dépistage du cancer colorectal

Avec plus de 42 000 nouveaux cas estimés en 2012 en France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et le deuxième chez la femme. Dépisté à temps, dans neuf cas sur dix le cancer colorectal peut être guéri.

Le dépistage organisé du cancer colorectal permet aux personnes âgées de 50 à 74 ans de bénéficier tous les deux ans d’un test de dépistage de sang occulte dans les selles sans avance de frais. La personne est incitée à consulter son médecin traitant pour évaluer l’intérêt de ce dépistage en fonction de sa situation et se voir remettre le test le cas échéant. Lorsque ce test confirme la présence de sang, il convient de réaliser une coloscopie pour déterminer l’origine du saignement. Seule cette coloscopie permet de révéler la présence de polype ou de cancer. Ce DO est généralisé en France depuis 2009.

Les personnes qui ont eu une coloscopie depuis moins de 5 ans et les personnes à risque élevé de cancer colorectal (notamment : antécédent personnel de polype adénomateux ou de cancer colorectal, antécédent familial au premier degré avant 65 ans) ne relèvent pas du DO. Les personnes à risque élevé doivent bénéficier d’un suivi spécifique. La connaissance de ces situations par la structure de gestion du DO contribue à l’efficacité du ciblage des invitations.

L’objectif du programme est la réduction de la mortalité par cancer colorectal par la réduction du nombre de cancers (ablation de polypes avant qu’ils ne risquent de dégénérer en cancer) et la détection puis le traitement de cancers à un stade précoce.

Le référentiel européen préconise un taux de participation de la population cible d’au moins 45,0 % pour que le programme soit coût-efficace.

Au niveau national, moins du tiers des personnes âgées de 50 à 74 ans ont répondu à l’invitation à participer à ce dépistage et cette participation est en recul : 32 % lors de la campagne 2010-2011 et 31 % pour 2012-2013.

En Aquitaine, le taux de participation a également diminué de 33 % à 32 % sur la même période tandis qu’en Dordogne, il a progressé de 30 % à 31 %.

Tout comme pour le cancer du sein, la participation des personnes âgées de 50 à 54 ans est la plus faible (25 %, vs 36 % après 65 ans). La participation est plus importante parmi les femmes (33 % vs 28 % parmi les hommes). On observe des disparités selon les cantons de 22,7 % à 37,2 % (Figure 2).

En 2013, en Dordogne, 14 cancers et 98 cas de polypes adénomateux ont été diagnostiqués à la suite du DO (point provisoire avril 2014).

L’Institut national du cancer (INCa) annonce le passage du test au gaïac actuellement utilisé (Hémoccult ®) au test immunologique, qui devrait intervenir à la fin de l’année 2014, au terme de l’appel d’offre européen du 23 janvier 2014. Ce test sera plus sensible et sa réalisation plus simple. De plus amples informations sont disponibles sur le site Internet de l’INCa.

Le passage au test immunologique s’est accompagné d’une hausse du taux de participation dans les pays qui nous ont précédés dans cette démarche, une évolution similaire est espérée pour les prochaines campagnes en France.

 

Aide à la Complémentaire Santé

L’avenant 8 à la convention médicale a étendu le bénéfice des tarifs opposables à tous les assurés dont les revenus sont modestes (éligibles à l’Aide à la Complémentaire Santé – ACS) pour l’ensemble des médecins conventionnés, y compris des médecins secteur 2, sur présentation de l’attestation de droit à l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé.

De plus, l’Aide à la Complémentaire Santé permet aux assurés de bénéficier du tiers-payant social mis en œuvre dans le cadre de la convention des médecins libéraux pour faciliter l’accès aux soins des assurés.

Les assurés sociaux concernés bénéficient des tarifs opposables (donc sans dépassement) et du tiers payant sur la part obligatoire ; les assurés non pris en charge à 100% devant faire l’avance des frais sur la part complémentaire (soit 6.90€ pour les médecins généralistes et 8.40€ pour les médecins spécialistes).

L’ensemble de ces éléments sont disponibles sur Ameli.fr

Une aide à la facturation est disponible ici.

 

Contrat d'Accès aux Soins

Le Contrat d’Accès aux Soins ouvre la possibilité aux médecins secteur 2 de coter de nouvelles majorations dans le cadre du parcours de soins et de coter les multiplicateurs liés à la convergence tarifaire Secteur 1 / Secteur 2.

La cotation de ces majorations et multiplicateurs élargit la base de remboursement des assurés. Elle permet de faire baisser votre taux de dépassement mais aussi de participer à l’atteinte de vos objectifs en matière de taux de dépassement et de taux d’activité à tarif opposable.

Les mémos sur la cotation des majorations sont mis à votre disposition pour :

- Les médecins généralistes
- Les médecins pédiatres
- Les médecins psychiatres, neurologues et neuropsychiatres
- Les médecins cardiologues
- Les médecins endocrinologues
- Les médecins spécialistes en médecine physique
- Les médecins toute spécialités confondues

Un mémo définissant les nouveaux modificateurs (X, I, 9, O) et présentant plusieurs exemples de codifications est également mis à votre disposition.

Nos Conseillers Informatique Service sont à votre disposition pour le paramétrage de votre logiciel au 0811 709 024.

 

 


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Infos-lettre médecins, créée et publiée par la CPAM de la Dordogne.
Directeur de la publication : Bernard SERVAUD, Directeur de la CPAM de la Dordogne
Rédaction : Service Communication de la CPAM de la Dordogne ISSN 1954-3581
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