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Le nouveau service en ligne de l'Assurance Maladie SANTE ACTIVE
Santé Active est un service gratuit de prévention, sur Internet, pour aider les assurés à préserver leur santé. Il est proposé à l'ensemble des assurés du Régime Général de plus de 18 ans disposant d'un compte ameli.
Santé Active offre un accompagnement personnalisé, sur plusieurs mois, sur trois thématiques concernant un large public :
NUTRITION ACTIVE : un programme ciblé sur l'équilibre nutritionnel.
SANTE DU DOS : un programme visant à prévenir les épisodes de lombalgies.
SANTE DU COEUR : un programme de prévention des maladies cardiovasculaires.
Ce service de prévention permet aux assurés qui le souhaitent, de modifier leurs habitudes de vie, en adoptant de bons réflexes au quotidien et en favorisant les changements de comportement dans la durée. Pour en savoir plus, cliquez ici !
Antibiotiques : ayez le réflexe Tests Rapides d'Orientation Diagnostique (TROD)
Pour limiter et optimiser le recours aux antibiotiques, n'oubliez pas les Tests Rapides d'Orientation Diagnostique, les TROD.
 Pour l'angine
Dans 75% à 90% des cas chez l'adulte, les angines sont d'origine virale. Ce taux est entre 60% et 75% chez l'enfant de plus de 3 ans.
Le Test de Diagnostic Rapide (TDR) de l'angine permet la recherche d'une origine bactérienne (streptocoque du groupe A) chez les enfants de plus de 3 ans et les adultes avec un score Mac Isaac > ou = 2.
Le résultat du test est fiable (spécificité > 95% et sensibilité > 90%) et rapide (6 minutes suffisent).
Pour les infections urinaires
Dans le cas des infections urinaires, et en particulier les cystites non compliquées de la femme jeune et de la femme de moins de 65 ans, l'utilisation préalable de la Bandelette Urinaire (BU) à la recherche d'une hyperleucocytose et des nitrites limite la prescription des antibiotiques.
La BU avant un ECBU dans les autres types d'infections urinaires constitue une aide utile pour un usage raisonné des antibiotiques.
Professionnels de santé, tous acteurs de la lutte contre l'antibiorésistance
En utilisant les Tests Rapides d'Orientation Diagnostique, vous agissez pour un juste recours aux antibiotiques et luttez contre l'antibiorésistance.
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter Docteur Bruno Mattern (Pharmacien conseil régional) au 05 56 79 84 81.
La CPAM et les professionnels de santé : l'année 2015 en quelques chiffres
119 professionnels de santé se sont installés en Lot et Garonne en 2015.
Les difficultés se sont accrues en 2015 sur la démographie médicale (avec 5 départs de médecins généralistes et 7 départs de médecins spécialistes non compensés par une installation) tandis que les autres professions sont stables (bien que sous représentées pour la plupart des catégories) à l'exception des infirmiers qui connait une progression soutenue.
Consultez le tableau concernant la démographie et la densité.
L'accompagnement à l'installation et les nouveaux modes d'exercice
- 85 professionnels bénéficient des aides conventionnelles à l'installation et au maintien de l'activité dans les zones sous-dotées (contrats incitatifs, option démographique, contrat jeune praticien territorial).
- L'accompagnement de tout nouvel installé dans le département s'est enrichi de la sensibilisation de 160 élèves infirmiers de 3ème année IFSI, ainsi qu'une vingtaine de futurs médecins, au cours de leur stage en cabinet libéral.
- 2 277 rencontres avec les Délégués de l'Assurance Maladie, Conseillers Informatiques Services et Echanges Confraternels ont été réalisées. Retrouvez les principaux abordés lors de ces échanges en cliquant ici.
- 3 Maisons de Santé Pluri Professionnelles et tous les Centres de Santé du département ont adhéré, en 2015, au nouveau mode de rémunération valorisant l'accès aux soins, le travail en équipe et la prise en charge de publics vulnérables.
La vie conventionnelle
Les Caisses d'Assurance Maladie (régime général, agricole, indépendants) et les représentants des Professionnels de Santé se rencontrent régulièrement, 2 à 3 fois par an, dans le cadre de Commissions Paritaires Locales. L'objectif de ces rencontres est d'échanger sur l'actualité locale, sur les évolutions réglementaires et conventionnelles impactant chaque profession, de suivre l'évolution des dépenses de soins et de la démographie des professions de santé et prestataires de services dans le département.
En 2015, 16 réunions de Commissions Paritaires Locales ont été organisées.
Vaccination
 Le calendrier des vaccinations 2016 a été publié le 30 mars 2016 par le ministère de la Santé après avis du Haut Conseil de la santé publique.
Le point sur les nouveautés :
- Zona : nouvelles recommandations de vaccination pour les adultes âgés de 65 à 74 ans révolus. Il est également possible, durant un an, c'est-à-dire jusqu'à la publication du calendrier des vaccinations 2017, de proposer une vaccination aux personnes âgées de 75 à 79 ans révolus.
- Fièvre jaune : il n'est plus recommandé pour les personnes âgées de 2 ans et plus de pratiquer un rappel de vaccination contre la fièvre jaune pour les résidents du département de la Guyane ou les personnes issues de la métropole qui y séjournent ou souhaitent s'y rendre, sauf cas particuliers.
Pour plus d'informations, consultez :
C'est l'occasion de faire le point avec vos patients sur leurs vaccins, de vérifier leur carnet de vaccination ou leur carnet de santé, et de répondre à leurs questions.
Le niveau de vaccination en Aquitaine Limousin Poitou Charentes reste inférieur à la moyenne nationale dans de nombreux départements. Le Lot-et-Garonne fait bien souvent figure de lanterne rouge en la matière. Il n'y a que pour le vaccin contre l'hépatite B que le département se situe avant la Dordogne. Pour les autres données, le Lot-et-Garonne figure à la dernière place par rapport aux autres collectivités qui composent la grande région.
Rougeole-oreillons-rubéole (ROR) : 64,3 % moyenne nationale : 72 % ;
Coqueluche : 81,8 % moyenne nationale : 90,3 % ;
Diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP) : 82,3 % moyenne nationale 91,1 %
Hépatite B : 69,3 % moyenne nationale : 81,5%.
Campagne d'entretiens confraternels sur la prescription du premier dosage du PSA chez le sujet asymptomatique
La HAS rappelle que les connaissances actuelles ne permettent pas de recommander le dosage du PSA comme un moyen de dépistage du cancer de la prostate dans la population générale.
Lorsque le médecin souhaite prescrire ce dosage, en l'inscrivant dans une démarche de dépistage ou lorsqu'un patient le sollicite pour le faire, il est indispensable que le praticien informe son patient sur les bénéfices et les risques de cet examen afin de prendre une décision éclairée et partagée.
Une campagne d'échanges confraternels est réalisée auprès des médecins généralistes au cours du premier semestre 2016, dans le prolongement d'une conférence de presse tenue conjointement par l'INCA, le Collègue de médecine générale et l'Assurance maladie le 22 mars 2016. Une communication vers le grand public est prévue en novembre 2016.
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