TOP
 

Infos-lettre N° 37 - Octobre 2013  
retour au sommaire  

A savoir
 

A partir de 50 ans, la mammographie, c'est tous les 2 ans !

CPAM de Lot et GaronneA l'occasion d'Octobre rose, mois dédié au cancer du sein, l'Institut National du Cancer (INCA) et le ministère chargé de la Santé mettent en place, en lien avec l'Assurance Maladie, une large campagne de communication visant à informer les femmes - âgées de 50 à 74 ans - sur l'importance du dépistage et à les inviter à participer au programme de dépistage organisé, sans avance de frais.

Il s'agit surtout de convaincre les femmes non participantes de se faire dépister, plus particulièrement celles bénéficiant de la CMU.

Mobilisons-nous et contribuons à lutter contre les inégalités de recours au dépistage organisé !


Pour lutter contre la grippe, le seul moyen est le vaccin !

Affiche Vaccin Anti-grippalLa nouvelle campagne de vaccination anti-grippale est lancée et se déroulera jusqu'au mois de janvier. Parce qu'une grippe peut se compliquer très vite, il faut être prévoyant, faire en sorte que les patients soient protégés mais aussi protègent leur entourage en se faisant vacciner.

En 2012, seuls 52,8% des assurés de plus de 65 ans et 33,9% des patients atteints d'une ALD et ciblée par la campagne, ont été vaccinés. Ces chiffres sont en baisse, mobilisons-nous !



Rappel !
Une prise en charge à 100% du vaccin pour :
les personnes âgées de 65 ans et plus,
les femmes enceintes quel que soit le trimestre de grossesse,
les personnes atteintes de certaines affections de longue durée,
les personnes obèses,
l'entourage familial de nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave,
les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ainsi que dans un établissement médicosocial d'hébergement quel que soit l'âge,
certains professionnels de santé.

Seul le vaccin est pris en charge à 100 %. L'injection, quant à elle, est remboursée à hauteur de 60%, selon les conditions habituelles de remboursement de l'Assurance Maladie.


Les antibiotiques, utilisés à tort, ils deviendront moins forts !

AntibiotiquesLa France est le 2ème pays européen le plus gros consommateur d'antibiotiques. Une étude, réalisée en Aquitaine sur deux périodes comparées en 2011 et 2012, montre une augmentation de la consommation d'antibiotiques. Les enfants jusqu'à 4 ans et les personnes de plus de 65 ans sont particulièrement concernées par cette évolution.

Il est nécessaire de préserver l'efficacité des antibiotiques. De ce fait, un plan d'action régional (Antibiotiques : prescrits à tort, ils seront moins forts) est mis en œuvre : visites des DAM (Délégués d'Assurance Maladie) et entretiens confraternels auprès des médecins généralistes depuis septembre, diffusions de flyers auprès des professionnels de la petite enfance et des parents de jeunes enfants, communiqué de presse pour le grand public, messages à l'appui des relevés de remboursement, affiches et dépliants... L'essentiel du message est le rappel des principes de prescription appropriée des antibiotiques et de l'utilisation du Test de Diagnostic Rapide de l'angine (TDR).


Arrêts de travail et prescription des sorties autorisées

Lors de la prescription d'un arrêt de travail, vous devez préciser si l'état de votre patient autorise des sorties. Cependant, votre patient doit être présent à son domicile de 9h à 11h et de 14h à 16h.
De façon exceptionnelle, des sorties peuvent également être nécessaires entre 9h et 11h et entre 14h et 16h. Indiquez alors, sur l'avis d'arrêt de travail, les éléments d'ordre médical nécessitant l'obligation de sortir.

À noter :
Votre patient est tenu de respecter ces heures de présence à son domicile pendant toute la durée de son arrêt de travail y compris les samedi, dimanche et jour férié.
Un séjour en dehors du département peut être autorisé par le médecin conseil de la caisse d'Assurance Maladie, lorsque vous le prescrivez dans un but thérapeutique ou si le malade le demande pour convenance personnelle justifiée.


Transports : contrôler pour dépenser juste

Les coûts liés à la prise en charge des transports de malade ne cessent de croître en Lot-et-Garonne. Les dépenses s'élèvent à près de 18 millions d'euros en 2012 et représentent 6% de l'ensemble de l'enveloppe des soins exécutés en ville. Avec une évolution de plus de 8% en août 2013, l'écart se creuse encore.
La justification médicale du transport et son adaptation à l'état du malade, la limitation à l'établissement le plus proche, le développement du transport partagé et de l'utilisation du véhicule personnel plus économiques, mais aussi les contrôles sur sites sont autant d'axes de travail pour la CPAM. Celle-ci travaille en étroite collaboration avec les différents partenaires institutionnels (URSSAF, gendarmerie) et externes (représentants des transporteurs, établissements, médecins prescripteurs). La maîtrise de ces évolutions est l'affaire de tous : prescripteurs, transporteurs, assurés et Assurance Maladie.





Vous avez des questions sur un article ou besoin d'informations complémentaires ?

Contactez-nous au
0 811 70 90 40
du lundi au vendredi
de 9h à 17h.


 

Vous cherchez à joindre
votre délégué de
l'Assurance Maladie ?

Consultez la liste par secteur géographique.


 

Retrouvez toute l’information règlementaire sur ameli.fr professionnels de santé.

Consultez les dernières
infos-lettres
.

 

Mentions légales : © Cpam de Lot-et-Garonne - Informations légales
Lettre électronique à destination des professionnels de santé,
créée et publiée par la Cpam de Lot et Garonne
Directeur de la publication : Gilbert Pécouil, directeur de la Cpam de Lot-et-Garonne
Directeur de la rédaction : Service Communication