N° 88 - Avril 2012

 

Vaccination ROR

La France est confrontée à une épidémie de rougeole. Alors qu’une quarantaine de cas étaient seulement déclarés chaque année en 2006 et 2007, on assiste, depuis 2008 à une nette augmentation.
22 000 cas ont été déclarés depuis 2008 dont 15 000 en 2011.
La Rougeole est une maladie contagieuse et potentiellement grave. Depuis le début de l’épidémie en 2008, près du tiers des malades a été hospitalisé (dont 26 encéphalomyélites et plus de 800 pneumonies graves). La rougeole n’est plus uniquement une maladie de l’enfance mais touche également les jeunes adultes.
La moitié des malades enregistrés en 2010 étaient âgés de plus de 15 ans. Or, chez les jeunes adultes, les complications liées à cette maladie sont plus fréquentes.
Le Haut Conseil de la Santé Publique rappelle que seule la vaccination, avec deux doses de vaccin, des enfants dès 1 an et de tous les jeunes adultes nés depuis 1980, permet d’assurer une protection optimale.

La couverture vaccinale en France stagne autour de 90% pour la première dose à l’âge de 24 mois, avec de fortes disparités régionales (81% en Dordogne –selon ORSA-). La diffusion du virus est la conséquence d’un niveau insuffisant et hétérogène de la couverture vaccinale, l’accumulation progressive des personnes non immunisées conduisant à des poches de sujets réceptifs.

Dans ce contexte, il a été décidé de renforcer l’accompagnement à la vaccination ROR, grâce à une campagne d’envoi de courriers de sensibilisation aux parents ayant des enfants âgés de 16 et 26 mois n’ayant eu aucun ou un seul remboursement de vaccin. L’objectif est d’inciter les parents à respecter les recommandations du calendrier vaccinal (2 doses de vaccin avant 24 mois) et d’atteindre un taux de couverture vaccinale de 95%, à l’âge de 24 mois pour la première dose et de 80% pour la 2ème dose, conformément aux préconisations de l’OMS.

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Statine et IEC/Sartans : grand conditionnement :

Commercialisés depuis septembre 2005, les grands conditionnements ont de nombreux avantages. Ils contribuent à la maîtrise des coûts pour les assurés comme pour l’Assurance Maladie et favorisent l’observance du traitement.

- Le coût d’un traitement par boîte de 3 mois est en moyenne 13% moins cher que celui réalisé avec 3 petites boîtes mensuelles ; en 2009, cette seule différence de prix a permis à l’Assurance Maladie d’économiser 105 millions d’euros.

- Pour l’assuré, cela ne coûte que 50 centimes de franchise au lieu de 1€50 soit un gain de 1€

Ce conditionnement est aussi plus écologique puisqu’il de réduire le nombre d’emballages.
Pour vous accompagner dans la délivrance des grands conditionnements, l’Assurance Maladie organise une campagne de sensibilisation auprès des assurés dont le traitement est stabilisé.
En 2009, la campagne de sensibilisation menée en Dordogne a permis de réaliser une économie de 234 000€.

Délivrance pour plus d'un mois de traitement

La délivrance pour plus d’un mois de traitement n’est acceptée que pour les grands conditionnements. Cela concerne les traitements pour les pathologies chroniques et les contraceptifs oraux.

Convention Médicale : avenant 2

L’article L161-35 du code de la sécurité sociale instaure une obligation de transmission électronique des documents de facturation. L’avenant 2 à la convention médicale, paru au journal officiel le 15 mars 2012, détaille les sanctions en cas de non-respect de cette obligation. En effet, ce mode de facturation permet un remboursement rapide et contribue à faciliter l’accès aux soins des assurés sociaux.

Si vous ne télétransmettez aucune feuille de soins, vous vous exposez donc à des sanctions conventionnelles :

- secteur I : suspension de la participation des caisses à vos avantages sociaux pendant 3 mois
- secteur II : sanction d’un montant équivalent à la participation à vos avantages sociaux que les caisses vous auraient versée si vous étiez en secteur 1

Cette sanction peut être portée à 6 mois, dans le cas où ce manquement est de nouveau constaté.

Indicateurs Rémunération à la performance

La convention médicale a fait évoluer en partie votre mode de rémunération en établissant la « rémunération à la performance ». Afin de faciliter la compréhension de ce nouveau dispositif, la CPAM de la Dordogne vous propose un guide méthodologique qui définit les différents indicateurs, détaille les justificatifs à produire et vous rappelle les différents objectifs à atteindre.

Guide méthodologique

Décision de l'UNCAM du 20 décembre 2011

La Décision du 20 décembre 2011, parue au journal officiel le 21 février 2012, détaille les modifications de la NGAP et de la CCAM, actées dans la Convention Médicale. La CPAM de la Dordogne met à votre disposition un tableau récapitulatif de cette Décision qui détaille les modalités et les dates d’application de ces différents actes en fonction de votre spécialité.

Décision du 20 décembre 2011.

Tableau récapitulatif.

RSI Aquitaine - Bilan de prévention

Le RSI Aquitaine a invité des bénéficiaires afin de profiter d’un bilan de prévention se déroulant au cabinet du médecin traitant.

L’action s’est scindée en 2 campagnes :

- vers les personnes aux tranches d’âge suivantes : 26-40 ans, 41-55 ans et 56-70 ans non atteintes d’affection de longue durée,

- vers les personnes en situation de précarité (bénéficiant de la CMU complémentaire ou de l’Aide à l’acquisition d’une Complémentaire Santé) non atteintes d’affection de longue durée.

Ce bilan de prévention est une consultation entièrement dédiée à la prévention axée sur la recherche des facteurs de risques personnels, environnementaux et professionnels. Elle donne ainsi aux assurés du RSI, la possibilité d’aborder des sujets qui n’ont, peut être, jamais l’occasion d’évoquer lors de consultations classiques. Cette consultation peut être complétée par un examen sanguin.

Il est également possible de prescrire tout autre examen complémentaire, mais il sera pris en charge au taux habituel.

Pour faciliter l’adhésion de nos bénéficiaires, cette consultation est prise en charge à 100% et en tiers payant. Elle est rémunérée 2C par le RSI grâce au bon de prise en charge joint au courrier de l’assuré.

Pour plus d’informations :
Site Internet : Le RSI - Le bilan de prévention
Adresse mail : contactsante.prevention@aquitaine.rsi.fr
Téléphone : 05.57.00.08.03

Campagne de prévention sur l'usage du médicament

« Le médicament n’est pas un produit comme les autres » Cette nouvelle campagne a eu lieu du 2 au 24 mars
Le médicament contient des substances actives qui ont des effets sur l’organisme. Il est là pour soigner mais s’il est mal utilisé, il peut être dangereux. Ainsi, le ministère chargé de la Santé a décidé de lancer une campagne sur le bon usage du médicament, à destination du grand public.
Cette campagne souligne que l’usage optimal du médicament relève d’une responsabilité partagée par tous les acteurs concernés, dont le patient, le médecin prescripteur et le pharmacien sont le socle. Sensibiliser les Français au bon usage du médicament consiste d’une part à pallier un déficit d’information sur la nature active du médicament et d’autre part à éveiller les consciences sur le fait qu’un mésusage ou une surconsommation peuvent nuire à la santé.

125 000 affichettes reprenant les messages clés de la campagne sur le bon usage du médicament et les bons réflexes à adopter ont été diffusé auprès des médecins et des pharmaciens.

Médicaments : Rappel !

Les médicaments et préparations magistrales suivantes ne sont pas remboursables :
- Eosine
- Sérum physiologique
- Alcool modifié
- Eau oxygénée
- Bicarbonate de sodium
- Talc
- Ether (même si uniquement sur prescription)
- Sulfate de cuivre
- Liniment oléocalcaire

MEDECINS RADIOLOGUES

Supplément d'archivage numérique

La décision de l’UNCAM du 28 septembre 2011, parue au Journal Officiel le 10 décembre 2011 et applicable depuis le 9 janvier 2012 a introduit la prise en charge du supplément pour archivage numérique d’un examen scanographique ou remnographique.

Ainsi, depuis le 9 janvier 2012, ce supplément (YYYY600) est pris en charge par l’Assurance Maladie pour une liste d’actes ouvrant droit à l’archivage numérique des images en vue de leur accès immédiat ou différé.

Cette prise en charge s’effectue sous réserve que soient respectées les conditions prévues dans le cahier des charges figurant à l’annexe 5 du livre III de la liste des actes et prestations (LAP) mentionnée à l’article L. 162-1-7 du code de la sécurité sociale.

Ainsi, les conditions administratives pour la prise en charge de ce supplément prévoient l’enregistrement, par l’organisme d’assurance maladie du lieu d’installation du système d’archivage :

- de la déclaration d’engagement de l’exploitant sur le respect des conditions de prise en charge
- de la grille détaillant les médecins utilisant le système d’archivage
- d’un document de nature comptable attestant de la participation financière de l’exploitant à l’acquisition du système d’archivage.

Afin de vous permettre de réunir les documents demandés, une facturation anticipée est acceptée par l’Assurance Maladie jusqu’au 31 mars 2012, date limite de réception des documents. A compter de cette date, la facturation du supplément pour archivage numérique sera soumise à réception des pièces justificatives demandées.

 

Votre question en un clic

Centre de Services
Professionnels de Santé
0811 709 024

(prix d'un appel local)


 

Les antibiotiques
en 4 clics

Un nouvel outil gratuit d'aide à la prescription est disponible

ANTIBIOCLIC est un site élaboré par un comité d'experts. Il a pour objectif de permettre une antibiothérapie rationnelle et s'appuie sur les recommandations des sociétés savantes françaises. Depuis la page d'accueil, vous êtes guidé sur le traitement recommandé, en fonction du profil de votre patient en 4 clics en moyenne. Ce site est un outil simple et fonctionnel pour un bon usage des antibiotiques.

 



Le programme d’accompagnement des patients atteints de maladies chroniques de l’Assurance Maladie arrive en Dordogne en mai 2012. Ce service libre et gratuit est actuellement dédié aux patients diabétiques majeurs assurés du régime général pris en charge à 100%.
SOPHIA est un programme d'accompagnement "à distance", qui complète l’offre de soins existante et relaie l’action du médecin traitant.
Une information plus complète (infos-flash spéciale) vous sera proposée courant avril, avant le lancement effectif du programme.

 

Mentions légales : Infos-lettre médecins, créée et publiée par la CPAM de la Dordogne Directeur de la publication : Christian GROPPO, Directeur de la CPAM de la Dordogne Rédaction : Service Communication de la CPAM de la Dordogne ISSN 1954-3581

Contact : Pour tout contact avec la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de la Dordogne, un seul numéro de téléphone, 0 811 709 024