L’arrêté de prise en charge du MAVIRET du 2 mars 2018 stipule que « la prise en charge de cette spécialité pharmaceutique est subordonnée au respect de la condition relative à l'organisation des soins suivante : l'initiation du traitement est subordonnée à la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire, pour les seuls patients :
- en échec d'un premier traitement par antiviraux d'action directe;
- insuffisants rénaux (si le débit de filtration glomérulaire est inférieur à 30 mL/min), hémodialysés chroniques ou transplantés rénaux;
- ayant une cirrhose grave, compliquée MELD > 18 ou avec facteurs d'aggravation ou ayant des antécédents de cirrhose grave;
- en pré ou post-transplantation hépatique;
- ayant un carcinome hépatocellulaire ou un antécédent de carcinome hépatocellulaire;
- co-infectés par le VIH, le VHB ou un autre virus à tropisme hépatique;
- dont l'état de santé ou le traitement peuvent interférer avec la prise en charge de l'hépatite C ».
Le médicament Maviret est donc un médicament :
- à prescription exclusivement hospitalière réservée aux services gastro-entérologie et hépatologie, médecine interne ou infectiologie;
- pouvant être délivré en officine de ville, avec transmission du couple FINESS/RPPS du prescripteur hospitalier, présent sur l’ordonnance hospitalière.